Les effets de la canicule

Bien que nous ne disposions pas du recul suffisant pour décrire avec exactitude les conséquences des canicules successives et des effets des déficits en eau de ces trois dernières années, on peut constater que ces effets ont eu pour conséquence évidente l'assèchement des nappes phréatiques, qui se renouvelleront d'ici la fin de l'hiver, au gré des pluies. La région Languedoc-Roussillon ne disposant que très peu de ces nappes, elle n'est quasiment pas concernée.

Il faut bien différencier une nappe phréatique d'une veine d'eau (ou faille géologique profonde). Dans beaucoup de régions de France (90%) la présence d'eau l'est sous forme de nappe, vers 6 à 12 mètres de profondeur, ce qui est totalement dérisoire. En Occitanie, les puits n'existent quasiment pas et pour cause, il n'y a aucune ressource en eau à cette profondeur. Les forages entrepris dans nos régions ont une profondeur standard de 60 à 120 mètres, et on commence à trouver un forage "profond" quand la barre des 140 mètres est franchie. C'est aussi pour cette raison que les sourciers qui ont l'habitude de trouver de l'eau sur des nappes à 6 mètres ont bien des difficultés pour détecter une veine à 100 de profondeur dans nos régions....


Pour en revenir aux conséquences de la sécheresse, chez certains de nos clients, on a pu constater un abaissement de la hauteur de la "colonne d'eau" qui est contenue dans leur forage, et ces personnes ont donc dû descendre leur pompe de quelques mètres, sans autre incident.
En règle générale, les veines d'eau supportent bien les effets de la sécheresse, contrairement aux nappes phréatiques, qui, comme nous l'avons décrit, sont peu profondes, et sujettes aux fluctuations de niveau que l'on connaît. 

On peut donc en déduire que le forage reste le moyen le plus fiable pour disposer d'eau en quantité tout au long de l'année, et surtout d'une qualité exceptionnelle, contrairement à certaines nappes phréatiques qui sont trop souvent polluées. 

Une autre conséquence des sécheresses successives réside dans l'apparition de forages déclarés secs au moment des travaux par les foreurs. En fait, l'eau apparaît parfois simplement quelques heures ou quelques jours plus tard, le temps de "purger" la veine de l'air qu'elle contient. C'est un problème tout bête d'hydraulique. Beaucoup de foreurs refusent de tuber un ouvrage qui leur semble sec le jour des travaux, et le client se retrouve obligé de le tuber lui-même ! 

Beaucoup de cas recensés à partir de l'été 2017 ont mis en évidence une grande quantité de forages sois-disant secs le jour des travaux, qui ont quand-même été tubés malgré l'avis défavorable du foreur qui voulait quitter les lieux et replier son matériel. TOUS les clients sans aucune exception ont eu de l'eau en quantité tout à fait normale quelques jours plus tard.

Il suffisait d'attendre un peu, c'est tout...

Si vous avez des questions à se sujet, utilisez le formulaire de contact.