Questions - réponses

Question 1: Comment se déroule une recherche d'eau ?

Une recherche d'eau se déroule en sept étapes:

1) Prise de contact pour cibler vos besoins et adapter la procédure d'investigation.
2) Recherche d'eau et investigation, et/ou étude radiesthésique et hydrogéologique préalable.
3) Identification de la veine d'eau, sens de l'écoulement, type de ressource (veine, nappe...).
4) Estimation de la profondeur et du débit de l'eau.
5) Remise à la clientèle du résultat par écrit dans un dossier de prospection sur site.
6) Remise d'une fiche de contact traitant des éléments essentiels de votre futur forage et de la  règlementation en vigueur, des moyens à mettre en œuvre pour mener à bien votre projet.
7) Etablissement d'une facture pour toute intervention.


Question 2: Différence entre un puits et un forage ?

La différence entre un forage et un puits réside dans la profondeur et le débit, ainsi que le mode de construction, qui n'ont rien en commun. 
Un puits collecte les eaux de surface, les pluviales, les humidités résiduelles et éventuellement, par effet de capillarité, les eaux d'une nappe phréatique, pour autant que vous soyez dessus. La profondeur d'un puits est rarement supérieure à une vingtaine de mètres, et le débit très aléatoire, variant en fonction des saisons, des pluies, et d'un nombre tout aussi incertain de paramètres qui rendent la fabrication d'un puits incompatible avec nos besoins en eau actuels.
Un forage va puiser l'eau directement dans une veine d'eau souterraine, ou dans une nappe aquifère, et le débit est très largement supérieur à celui d'un puits. Il n'est pas rare de rencontrer des débits supérieurs à 8000 litres/heure. La profondeur du forage dépend de la profondeur de la veine d'eau, qui peut se situer entre 25 et 80 mètres de profondeur, et bien plus encore. Le forage nécessite l'utilisation de tubes en PVC spéciaux, de prétubage en acier, de têtes de forage étanches, et, pour bénéficier de cette eau profonde, il est nécessaire d'utiliser des pompes spéciales pour alimenter ensuite votre installation.
Comme vous le constatez, un forage n'est pas un simple trou, et il ne faut pas l'aborder de la même manière qu'un puits. Les coûts sont assez élevés pour un forage, mais le débit est constant, et ne fluctue pas au fil des saisons.


Question 3: à partir de quel débit faut-il forer et tuber ?

La question de savoir à partir de quel débit forer dépend exclusivement de vos besoins en eau. Un petit terrain agrémenté de quelques plants de tomates n'est pas comparable avec l'alimentation générale d'une maison d'habitation avec piscine. En France la consommation moyenne est d'environ 150 litres par jour par habitant. Les besoins en eau d'une famille de six personnes est de 900 litres par jour. Rajoutez à celà l'arrosage d'un petit potager privé (300 litres/jour) et ce chiffre, converti en débit par heure contenu dans une veine d'eau, correspond à un besoin de 50 litres heure !!! ce qui, mathématiquement parraît faible! la réalité est tout autre, les impératifs techniques des systèmes de pompage nécessitent parfois des débits un peu plus élevés, pour amorcer les pompes.
Toutefois, pour l'arrosage ou remplissage de piscines, un débit compris entre 500 et 800 litres/heure peut suffire.
Pour pouvoir effectuer les deux en même temps, comptez entre 1000 et 1200 litres/h. 
Pour alimenter une maison entière avec piscine et arrosage de jardin, comptez au moins 1300 à 1500 l/h.
Pour des besoins plus modestes et surtout pour des personnes sensibles aux économies d'eau, on peut prétendre qu'une veine d'eau atteignant un débit de 150 litres/heure vaut la peine d'être captée. Ne pas oublier toutefois de calculer le ratio coût/profondeur. Une veine de 800 litres/heure située à 120 mètres de profondeur n'a pas le même rapport de coût que la même à 40 mètres. Sauf que les foreurs ont la fâcheuse tendance à mépriser des débits aussi "faibles" et abandonnent le forage à tort !!! N'oubliez pas que vous faites un forage pour avoir de l'eau ! Tout débit capté, aussi faible soit'il vaut la peine d'être utilisé!!! Ne vous laissez pas influencer par les foreurs qui prétendent qu'un débit "correct" est de l'ordre de 2000 litres/heure (ce qui correspond à 48000 litres d'eau par jour !!!!!!!!!)
Ceci étant, n'oublions pas qu'un débit de 50 litres à l'heure (50 litres x 24 heures = 1200 litres par jour) suffit à alimenter une famille de six personnes, y compris l'arrosage du jardin...


Question 4: Est-ce que tout le monde peut trouver de l'eau ?

La question peut prêter à sourire, la réponse est: "oui....mais".

On peut dire oui, car nous avons tous des facultés "cachées" que nous avons perdues au fil de l'évolution de l'humanité, au même titre que nous avons perdu notre instinct de chasse, ou d'autres aspects instinctifs dits "primitifs".
L'adaptation de l'être humain  au monde de consommation actuel, dans un univers de productivité à outrance et de compétitivité l'a obligé à faire des choix pour survivre. Entre apprendre à gérer du papier monnaie et apprendre à chasser, tous les deux dans le but de se nourrir, le choix industriel a eu raison de ses nobles instincts.
La route est longue pour retrouver le courage de maîtriser ses sens afin de découvrir le cordon ombilical qui le lie à la Terre nourricière, car ce n'est que par elle que nous survivons encore. L'inéluctabilité de la vie fait que, de toute façon, un nombre extrêmement restreint d'entre-nous, par choix ou par accident, restent encore prêts à entendre ce que la Terre veux nous dire.
Il n'est pas rare de trouver au sein d'une famille un grand-père qui était sourcier. Pour ses descendants qui en sont encore capables, le don se transmet par le lien du sang.
Certaines personnes suffisamment ouvertes d'esprit et d'une grande sensibilité, dans tous les sens du terme, sont plus ou moins capables de chercher, mais attention, si la baguette réagit, ce n'est pas forcément de l'eau !!! Il ne faut pas confondre chercher et trouver.
Par expérience, nous pouvons dire que ces personnes réceptives sont sensibles à:
- Des cavités, des lignes électriques souterraines, des égouts, des couches d'argiles, de l'eau de surface avec un débit insignifiant, des champs d'épandage de fosses septiques, enfin bref, de tout et de n'importe quoi en quantité plus ou moins variable, mais toujours proportionnelle à leur absence de maîtrise.
Nous avons presque tous appris à faire du vélo étant plus jeunes, mais peu d'entre nous ont été capable d'exploits au tour de France !
Sourcier, c'est comme faire du vélo : il faut le don de l'équilibre, de la volonté, de la maîtrise et surtout pratiquer souvent.


Question 5: Le sourcier s'est trompé, il n'y a pas d'eau !

Le sourcier s'est rendu à mon domicile pour y effectuer une recherche d'eau. Tout s'est bien passé, il a trouvé de l'eau à 40 mètres avec un débit de 1500 litres/heure.
Le jour du forage, le foreur a dépassé 50 mètres sans trouver une goutte d'eau. Faut-il continuer ou abandonner le forage ?

Dans 7 cas sur 10, c’est le phénomène du « tour de potier ». Ce phénomène à été décrit en avril 2011 et en mars 2013 dans notre rubrique LA MEMOIRE DE L’EAU. Il empêche l’eau d’arriver dans le forage par un échauffement du trépan qui durcit l’argile et forme une croûte dure. L’eau ne peut pas se frayer un chemin dans cette gangue, et il faut laisser en place la machine de forage et attendre au minimum 24h avant de reprendre les travaux. La dilution de cette croûte permet le passage de l’eau et votre forage se terminera avec succès. Consultez la rubrique : LA MEMOIRE DE L’EAU

Mais ne perdez pas de vue que les erreurs sont parfois possibles, car l'art du sourcier et les résultats qu'il vous donne ne relèvent pas d'une science exacte. Dans les trois cas restants, si le foreur à réellement pris les dispositions pour laisser sa machine en place quelques jours pour attendre que l'eau se fraye un chemin, deux cas de figure se proposent à vous, mais dans tout les cas, il faut en informer immédiatement le sourcier par téléphone.
1) une grosse couche d'argile à masqué une veine d'eau souterraine, et a perturbé le signal, le sourcier s'entretiendra avec le foreur pour connaître la nature des roches rencontrées, et vous indiquera s'il faut continuer plus profond ou non, car l'eau n'est probablement pas loin (ce qui représente 80% des cas d'erreurs recensées)
2) le foreur a rencontré des terrains comportant des failles et des cavités en grand nombre, et le forage commence à devenir instable. Dans ce cas, les failles géologiques ont "sonné creux" et renvoyé un signal erroné au sourcier qui a confondu une faille avec une veine. (La différence est minime, mais possible). Dans ce cas, il vaut mieux arrêter le forage, car le résultat devient aléatoire.

Gardez toujours en tête qu'un risque d'échec est possible, et que malgré toute sa bonne foi et son savoir faire, le sourcier n'est pas infaillible. D'ailleurs, il vous mettra en garde systématiquement sur les risques d'échec lors de sa visite, pour que vous puissiez prendre la décision d'effectuer ou non votre forage.


Question 6 : Il y a un écart entre la profondeur annoncée et la profondeur forée ?

Un écart de profondeur entre ce qui vous a été annoncé par le sourcier et ce que le foreur a effectivement trouvé chez vous le jour du forage peut varier pour diverses causes, dont voici les principales:

Cas N°1: De grosses couches d'argile situées juste au-dessus de la veine d'eau l'ont masquée en partie. De plus, la similitude de masse volumique entre l'argile et l'eau fait qu'il est possible de confondre les deux. 

Cas N°2: Des conditions météos défavorables tels qu'une pluie très abondante la veille peuvent modifier la structure superficielle du sous-sol et perturber la recherche.

Cas N°3: Des perturbations électriques ou électromagnétiques engendrées par des lignes haute tension ou des relais de téléphonie mobile à proximité du lieu de recherche, ainsi que des anomalies géomagnétiques locales provoquent systématiquement des erreurs. Ceci est valable également pour les recherches d'eau effectuées par temps orageux.

Cas N°4: La pire de toutes: une couche d'argile disposée à l'oblique ou, encore pire, à la verticale donne l'impression à s'y méprendre qu'il s'agit d'une veine d'eau. Echec garanti !!!

Cas N°5: Certaines cavités souterraines (grottes) dans lesquelles circule un courant d'air humide représente un piège imparable. Heureusement que ces cavités sont peu nombreuses. Attention, certaines régions sont potentiellement "à risques".

Cas N°6: Le foreur est tombé sur une veine de type spongiforme, et le débit arrive très progressivement, proportionnellement à la profondeur atteinte, ce qui implique une profondeur de forage supérieure à celle énoncée afin de collecter le maximum d'eau par le biais de tubes à crépines.


Question 7 : Faut-il faire analyser l'eau de mon forage?

En effet, dans tous les cas, vous devez impérativement faire effectuer une analyse d'eau de votre forage ou de votre puits, selon l'article R1321-1 du Code de la santé publique, pour vous assurer des carcactéristiques de l'eau dont vous disposez. Même si vous utilisez votre forage uniquement pour arroser votre potager ou pour remplir votre piscine, c'est une question de bon sens! il ne vous viendrait pas à l'esprit d'irriguer vos tomates avec une eau impropre à la consommation et vous baigner dans une eau corrompue !


Question 8 : Faut-il déclarer mon forage? Si oui, comment et à qui?

Avant de vouloir un forage, vous devez impérativement déclarer votre ouvrage en mairie AVANT les travaux. Pour déclarer cet ouvrage, vous trouverez le formulaire dans la rubrique téléchargements officiels. Sachez toutefois que certaines mairies ont des périmètres de protection interdisant les forages sur leur commune, dans certains secteurs protégés par un arrêté préfectoral spécifique interdisant les forages dans certains secteurs limités. Assurez-vous que vous n'êtes pas concernés en vous renseignant auprès de votre mairie.


Question 9 : Quelles sont les démarches à entreprendre avant de forer?

Avant de vouloir un forage, vous devez impérativement déclarer votre ouvrage en mairie AVANT les travaux. Pour déclarer cet ouvrage, vous trouverez le formulaire dans la rubrique téléchargements officiels. Sachez toutefois que certaines mairies ont des interdictions de forages sur leur commune, dans certains secteurs protégés par un arrêté préfectoral spécifique interdisant les forages dans certains secteurs limités. Assurez-vous que vous n'êtes pas concernés en vous renseignant auprès de votre mairie.
Le foreur ne creusera pas si vous ne lui présentez pas le formulaire rempli et tamponné par la mairie.
N'oubliez pas que vous avez l'obligation de procéder à une analyse d'eau et la pose d'un compteur une fois le forage terminé.